Le stagiaire : la nouvelle forme de chaos testing à la mode

Paris, France – Alors que les entreprises tech cherchent toujours plus de moyens pour tester la résilience de leurs systèmes, une nouvelle tendance émerge : le Stagiaire-Driven Chaos Testing (SDCT). Le concept ? Confier des tâches critiques à un stagiaire non formé et observer comment l'infrastructure survit… ou pas.

“C'est génial, on n'aurait jamais imaginé ces scénarios d'échec”

“Les outils traditionnels de chaos testing simulent des pannes de serveurs ou des attaques réseau, mais un stagiaire, lui, invente des problèmes artistiques”, s'enthousiasme Jean-Kévin DevOps, ingénieur chez FailleSec, une startup spécialisée dans les fuites de données involontaires.

Exemples récents :

  • Incident #1 : Un stagiaire a “nettoyé la base de données” en supprimant 78% des tables de production, croyant qu'il s'agissait d'un “exercice Excel”.
  • Incident #2 : Une stagiaire a redémarré tous les serveurs AWS d'une entreprise… en même temps… pendant le Black Friday. Résultat : 12 heures de downtime et 400 mèmes sur Twitter.
  • Incident #3 : Un stagiaire a branché un serveur de prod sur une prise contrôlée par un interrupteur mural étiqueté “Défense de toucher – Merci”. Spoiler : il a touché.

“On formalise le processus”

Face au succès empirique de cette méthode, les entreprises structurent désormais le chaos. Chez OopsTechno, chaque nouvel embauché doit désormais superviser un stagiaire pendant 48 heures sans documentation ni formation.

“C'est la meilleure façon de découvrir les failles de notre runbook… et de notre recrutement”, explique Marie-Émilie CTO, tout en sauvant un fichier .prod dans un dossier /tmp.

Une certification en vue ?

Le marché de la formation s'empare déjà du phénomène. L'école HETIC proposera en 2024 un mastère “Gestion du Chaos & Café renversé”, avec des modules comme :

  • Git reset –hard : et si on essayait ?
  • AWS pour les nuls… vraiment pour les nuls
  • Communication de crise : comment blâmer le stagiaire sans le nommer

“Je me sens utile… enfin je crois”

Contacté pour un témoignage, Thomas, 20 ans, stagiaire en “Ingénierie Cloud”, confie : “On m'a dit de ‘déployer la v2 de l'app’. J'ai cliqué sur tous les boutons bleus. Maintenant, le site est en russe. Mais mon mentor a ri… donc ça doit être une bonne chose ?”


Épilogue : Selon nos sources, une startup planche sur un Junior Chaos Engineer, un poste où le salaire est payé en erreurs 404 personnalisées. Affaire à suivre… ou à corriger.